Si c’est la fin du monde

À Seattle, tous finissent leurs études secondaires : Peter le sportif, Eliza la passionnée de photo qui se traîne « une sale réputation », Andy le skatter allergique à l’école, aux adultes et à l’autorité, Anita, la “superfriquée” douée en tout et quelques autres, amis, petites amies, caïd dealer… ! Au moment de faire des choix, un évènement dramatique se charge de leur faire tourner la page plus vite et autrement qu’ils ne l’auraient voulu. En effet, une étoile bleue, repérée dans le ciel de la ville, n’est ni plus ni moins qu’un astéroïde qui fonce droit sur leur bout de terre : et si c’était la fin du monde ? Autant de jeunes, autant de caractères et autant de difficultés familiales. Un père cancéreux en phase finale, un autre tyrannique, des parents aux abonnés absents… À l’annonce d’une apocalypse imminente chacun réagit à sa façon. L’idée est franchement bonne mais son traitement délayé qui se perd en une multitude de considérations est raté. Trop de bavardages, en chapitres alternatifs trop systématiques, des fils qui se croisent et se décroisent en imbroglios difficiles à suivre. Les uns avancent, les autres déraillent et le monde se délite. Ça aurait pu être tellement mieux : le livre et… l’avenir du monde ! (E.-E.H. et M.-F.L.-G.)