Si j’ai le coeur étroit, à quoi sert que le monde soit si vaste

PAULET Michel

Un trio original et désargenté est en vacances à Venise au printemps 1978 : Louis-Jean, L.J., philosophe, alcoolique, Isidore, le narrateur, petit escroc, et une ravissante jeune femme, la Comtesse Livia. Au cours d’une promenade dans un cimetière, Isidore est intrigué par la tombe d’une certaine Nina, russe, sans date de naissance indiquée. La tension règne dans Venise, de nombreux policiers sont présents. L’homme politique Aldo Moro a été enlevé, puis assassiné par les Brigades Rouges. La présence des trois personnages dans la ville a-t-elle un rapport avec ces événements ?  Ce premier roman de Michel Paulet, scénographe, auteur de pièces de théâtre, se situe dans une Venise qu’il prend plaisir à décrire. Le narrateur mène son enquête sur l’inconnue du cimetière, ignorant le drame que traverse l’Italie, mêlé sans le savoir aux activités louches de ses deux compagnons qui se servent de lui comme alibi. Les deux histoires, celle de la jeune inconnue russe et la contemporaine, sont racontées alternativement. Malheureusement ce récit s’étire en longueur. (B.D. et A.M.)