Si ma tante en avait (San-Antonio ; 2)

SANLAVILLE Michaël

En Bretagne, la pluie tombe et San Antonio s’ennuie jusqu’à ce qu’il rencontre son ami CĂ©sar Pineau, muĂ© en reprĂ©sentant pour produits pornographiques et son ancien patron devenu sous-prĂ©fet. Alors que l’arrivĂ©e de son amie vient un peu pimenter son existence, un noyĂ© est retrouvĂ© au port. La veuve fait du gringue au Commissaire et le petit monde de retrouve bientĂŽt Ă©tendu parmi les filets de pĂȘche. L’arrivĂ©e du Maire interrompt les Ă©bats, tandis que la veuve crie au viol
 Le rĂ©cit se poursuit par un attentat contre le phare et la dĂ©couverte de billets planquĂ©s dans un fusil. 

FidĂšle au genre des romans de FrĂ©dĂ©ric Dard, le rĂ©cit est truffĂ© de plaisanteries salaces et de propos argotiques, tandis que l’image multiplie les situations scabreuses. On se laisse pourtant prendre Ă  un scĂ©nario fort en rebondissements et en mystĂšres vaillamment rĂ©solus par l’intrĂ©pide hĂ©ros. Dans tout ce burlesque, le dessin prĂ©sente curieusement une certaine douceur, grĂące Ă  des traits expressifs et des teintes pastel, contrastant souvent avec la duretĂ© des situations ou le laisser-aller des protagonistes.