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Frédéric, Fredo pour les intimes, vit seul avec sa mère. Une mère qui n’est pas ordinaire : tendre, excentrique jusqu’à la folie. Fredo ne souffre pas spécialement de ne pas avoir de père, car un rêve l’habite. Il veut être champion de natation ; son héros est « Marc Spitte », sept médailles d’or aux Jeux Olympiques. Il s’entraîne et bat ses propres records – en apnée dans la baignoire !
Le père, l’absent, est cependant omniprésent. Alice, la mère, le cherche obstinément ; tout homme est susceptible de faire l’affaire et Fredo, sans en être conscient, est en quête permanente entre rêve et souvenir, sourit et fait semblant avec humour et dérision face à lui-même. Folie de l’une, tentation du suicide ou accident pour l’autre, désespérant comme la vie, l’ambiance un peu foldingue et le ton distancié du héros narrateur, entre naïveté et lucidité, évitent pathos et mélo et les personnages sont attachants.