En cette année 1917, les deux frères Castillac : Henri, as de l’aviation et Alphonse, ancien aviateur très doué mais rétrogradé et muté dans les chars par mesure disciplinaire, affrontent chacun à sa manière l’armée allemande. Mais lorsque le pilote de l’Edelweiss lance un défi personnel à Henri, celui-ci prend peur et demande à son frère jumeau de le remplacer en secret pour ce combat singulier, en paiement d’une mystérieuse dette. Henri, dans le char à la place d’Alphonse, est blessé et le visage marqué d’une grande cicatrice. Comment rétablir la vérité ?
Ce deuxième tome de la trilogie monte en intensité, le suspense augmente et l’intrigue se complique. Le style ultra-réaliste du dessin et le dynamisme du trait complètent et donnent toute sa dimension au scénario. Les couleurs raffinées ajoutent de l’émotion au récit. On pourra apprécier la justesse et la rigueur dans le rendu des avions ainsi que la peinture fidèle du Paris de l’époque. Que dévoilera le dernier tome ?