& &
Au royaume d’Agra, quand un roi meurt sans descendance, toute la ville se réunit : c’est un hôma, oiseau royal merveilleux qui, en se posant sur l’épaule d’une personne, la désigne comme successeur. À la mort de Sikandar, il choisit Sitâ, une servante du palais. Furieux, le vizir refuse ce choix, et envoie au cachot Chintu le palefrenier qui s’oppose à lui. Durant de sombres années, le royaume d’Agra, livré aux caprices du vizir, s’enfonce dans la tristesse et la pauvreté…
Ce conte de conception classique affirme la victoire des petits face aux puissants, le merveilleux n’intervenant que pour soutenir leur volonté. Oiseaux et fleurs multicolores abondent dans des scènes peintes à la manière indienne typique, dans la luxuriance des couleurs soutenues, tandis que des objets sortis de collections du musée Guimet se glissent dans certaines pages, sans autre explication. Tout cela ne parvient pas vraiment à faire vibrer l’image, ni l’oeil du lecteur, peut-être à cause des attitudes statiques des personnages.