Six jours pour (sur)vivre

WEBB Philip

Cent ans après une guerre bactériologique qui a anéanti la population de Londres —  et peut-être au-delà –, des « excaves » détruisent Londres pierre par pierre, sous la férule de miliciens russes à la recherche d’un mystérieux artefact. Wilbur, le petit frère de Cass, pense parvenir à le trouver tout seul. Les deux garçons croisent la route de Peyto et Erin, deux adolescents bizarres : venus du fond de l’univers, ils savent ce qu’est l’artefact convoité par tous : un farfaleur. Chacun des quarante-neuf farfaleurs existants est lié à un humain, et ils détiennent ensemble le salut de l’univers. Il ne reste que six jours aux quatre adolescents pour retrouver le dernier farfaleur égaré sur Terre…

 

Une dictature militaire néo-soviétique, un vaisseau spatial « vivant »  qui parle aux humains, des allées et retours inattendus entre les décombres de Londres fouillés par des hommes qui vivent comme au Moyen Âge et les confins de l’univers : le mélange des genres est total. Temps et espaces sont sans cesse bousculés : la mère de Peyto, contemporaine de l’Égypte ancienne, est retrouvée sous la forme d’une momie… L’aventure démarre en quête à la Indiana Jones, tourne au space-opera façon Guerre des étoiles, avec une touche d’Iron man. Le langage très actuel use – et abuse – d’expressions ordinaires, dépréciant un récit qui ne manque pas de qualités narratives.