Law, un des hommes les plus puissants de la ville, a obtenu de Cole et Carmen qu’ils reconstituent leur bande de monte-en-l’air pour dérober dans un musée remarquablement protégé, une momie qu’il convoite. Alors que tout se passait au mieux, ils sont arrêtés par des forces de l’ordre parfaitement renseignées. Le traître est-il un de la bande, Cole? Ce dernier a découvert, briffé par la jeune inspectrice de police Ruben, que Law, cet homme longiligne dans son austère manteau noir, est un manipulateur qui n’hésite pas à tuer. Comment l’arrêter, le combattre, l’éliminer même, tandis que les momies entraînent le récit pour le placer sous l’emprise d’un démon du 8è cercle nommé Goron.
Le diptyque commence tel un thriller à l’américaine, rappelant la série Ocean’s, avec la présentation des protagonistes de la bande, la préparation du « casse », les heurts avec la police. Il faut attendre la moitié du deuxième opus pour pénétrer dans la dimension fantastique et démoniaque de la série avec toutes les clés du scénario. Mention spéciale pour le graphisme d’une précision quasi photographique permettant de créer un décor lugubre et angoissant pour un récit où les personnages sont d’un réalisme étonnant. La fin originale ne laisse-t-elle pas la porte ouverte à une suite bienvenue ?