Sa compagne Zineb Dryef travaillait à un documentaire sur la société du « sexe sans consentement » dont ont été ou sont victimes de si nombreuses femmes. L’affaire Weinstein et #MeToo avaient mis le problème sous le feu de l’actualité. Voilà que le journaliste Mathieu Deslandes découvre que lui-même est issu du viol perpétré sur son arrière-grand-mère au bal du village en 1922. Il entreprend des recherches et découvre que quatre autres jeunes filles ont subi le même sort le même soir. Il s’intéresse alors au destin malheureux de son aïeule et de deux d’entre elles qui ont aussi enfanté. En partie histoire familiale, chronique villageoise et plaidoyer contre les violences sexuelles faites aux femmes, cette étude pèche par une construction mal maîtrisée et une écriture assez plate. Cependant, l’évocation de la condition féminine rurale du début du XXe siècle dans un petit village de la Beauce sonne juste et le message transmis ne peut que toucher et sensibiliser le lecteur. (L.K. et C.-M.T.)
Soir de fête
DESLANDES Mathieu, DRYEF Zineb