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Mira et la petite Alicia vivent une vie agreste et montagnarde, dans le souffle des animaux de la ferme et les grands espaces enneigés où elles pistent les loups, et sont attentives aux signes du monde mystérieux. Les nouvelles arrivent : un astronaute a malencontreusement ramené sur terre la « Petra genitalix » aux effets terrifiants sur l’environnement. Convoquée par une étrange assemblée d’évêques, maîtres du monde, Alicia la sorcière va t-elle se sacrifier pour sauver l’humanité ? La voleuse de chant est une deuxième nouvelle, centrée aussi sur la quête mystérieuse de l’harmonie naturelle. La plage clôt l’ouvrage en quelques pages de réflexions imagées sur l’au-delà.
Réel et fantastique sont les deux faces de cet univers symbolique et très féminin, remarquablement évoqué par un dessin précis et harmonieux sachant alterner, au fil du récit, le trait léger, les nuances de gris ou les sombres aplats. Il s’en dégage une certaine poésie, mais une philosophie un peu manichéenne.