Sous le chapiteau

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Le cirque n’est pas présenté côté spectateur, mais du point de vue d’un enfant de la balle. C’est lui qui raconte sa vie dans un texte qui apparaît comme une bande annonce lumineuse, accompagné de photos artistiques : le voyage, le montage du chapiteau, le numéro du père, celui de la mère, les répétitions, l’attente du spectacle, la vie avec les copains pendant les temps morts, la fierté au moment des applaudissements, l’envie de ressembler à ses parents.

L’album donne volontairement une image positive des gens du cirque, qui n’est pas trompeuse mais passe un peu sous silence l’exigence de travail demandée aux enfants qui s’entraînent souvent très jeunes, et le problème de leur scolarité. Mais le témoignage d’admiration et d’amour, très bien transmis, prime sur l’aspect documentaire et l’impression générale est poétique et esthétique.