Sous un ciel de harpies

LORIENT Frédérique

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Kaël a été vendu par ses parents en paiement de leurs dettes de jeu. Il est exilé sur Zol, une planète sauvage, et travaille comme esclave dans une mine de diamalites sur laquelle plane la menace continue des harpies, chauves-souris géantes et agressives. D’abord maltraité, son refus de tuer un surveillant lui permet soudain d’accéder au statut de garde. Kaël devra vaincre la tentation de la collaboration, la traîtrise de sa petite amie et une violente attaque de harpies pour se libérer, dans l’espoir de recréer un monde meilleur sur cette planète encore vierge… Une Terre peuplée d’hommes aliénés par les télécrans, le jeu et l’argent, au point de sacrifier leurs propres enfants, donne froid dans le dos. Le monde de la mine rappelle l’univers concentrationnaire, et l’engrenage de la collaboration est assez bien évoqué. Kaël garde cependant une pureté qui confine à l’angélisme. La critique sociale apparaît en filigrane sans nuire à ce récit bien mené, qui se lit d’une traite et s’achève sur une note d’espoir rafraîchissante.