Dans ce troisième tome, Scrubby, l’enfant des fées, affronte de nouvelles épreuves. Après la mort de son père et la noyade étrange de sa mère, il survit à l’écroulement de la mine puis rencontre la misère dans la ville dévorée par le feu. Au bord de l’eau, sur la rive de la Tamise, il retrouve son amie Laura assassinée. Un deuxième cadavre de jeune femme, violement griffé comme celui de Laura, est retrouvé. Est-ce le début d’une mortelle série ? L’ombre noire voilée de sa grande cape, entraperçue par Scrubby, en est-elle l’auteur ?
Dans les bas-fonds d’un Londres victorien, le lecteur découvre un monde de mystères où se mêlent l’univers de Jack l’éventreur et celui de Peter Pan. Le peuple des fées et des génies se bat contre le mal qui envahit le monde. Fourquemin construit une ambiance sombre et angoissante que contrebalance la poésie de la campagne. Les couleurs sombres et brunes de la civilisation citadine s’opposent aux verts bleutés de la libre nature. Un monde fantastique et attachant. Une belle réussite.