Laissé pour mort après une embuscade quelque part en Ouzbekistan, Stéphane a été recueilli par la jeune et peu farouche Vénia et par son frère. Mais il a usurpé fortuitement l’identité de Teri, porteur d’un contrat pour l’élimination de Yudelshev. Cela lui vaut d’être pris en otage par des intégristes afghans, qui réclament un million de dollars de rançon, et de faire l’objet d’une fatwa. Pendant ce temps, il est recherché par sa compagne Cyntia, par les services britanniques et les militaires américains. Sortira-t-il indemne de ce « piège Ouzbeck » qui met aussi en scène le rôle incertain de l’ONG « C.A.H.O. », basée en Suisse, ce qui est pratique pour les transferts de fonds ?
Un scénario de bonne facture, compréhensible même si l’on ignore les précédents épisodes, promène le lecteur de l’Écosse aux confins de l’Asie centrale « qui balance entre le sublime et l’infâme ». Entrecoupé d’explications géopolitiques ou touristiques, le récit s’achemine tranquillement vers l’inévitable happy end. Un peu tourmenté, le dessin reste clair et anime correctement des personnages à qui une mise en teinte simple ne donne qu’un modeste relief. Un ouvrage classique qui fait passer un bon moment.