Dans un monde futuriste, une société codifiée est mise en place pour éviter les erreurs du passé. À sa naissance, chaque enfant est tatoué d’un chiffre correspondant à un Type établi par les survivants de la dernière guerre. Cette organisation en apparence harmonieuse et sans surprise voit cependant des Types dominants prendre progressivement le pouvoir et instaurer un système de castes qui ne plait pas à tous. Dans l’ombre, la jeunesse revendique le retour à la liberté et au libre-arbitre. Pour ce énième roman dystopique, l’auteur décrit une société basée sur la sélection génétique qui prive l’individu de son droit à choisir sa destinée. L’idée aurait pu être bonne mais il y a trop d’incohérences dans le récit. L’action est lente et l’on a du mal à accrocher à l’intrigue. La plume de l’écrivain alterne le style descriptif (avec des longueurs qui ne font qu’apporter de la confusion à la lecture), une pseudo poésie romantique et un langage parlé incompréhensible. Cette pâle copie du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley est une grande déception. (K.C. et M.-F.L.-G.)
Stéréotypes
ABIER Gilles