Streamliner – L’intégrale

FANE

Comme chaque année, des dizaines de voyous se retrouvent en plein désert pour une grande course clandestine dont le vainqueur se verra élu chef de meute durant un an. Les médias s’emparent de l’événement et les autorités sont dépassées. Billy Joe, leader des Red noses, remet son titre en jeu.

Les références de ce petit bijou sont légions : entre les films de guerre, d’aviation, les westerns, le cinéma des années 50, La fureur de vivre, les road movies dans le désert américain, les films sur les sports extrêmes comme Rollerball ou encore les Mad Max Fury Road et autre Star Wars 1 la Menace Fantôme, difficile de ne pas y trouver son compte. Il y a une touche indéniable de culture US, même si la Route 66 est devenue la route 666.

L’histoire fonce tête baissée dans une multitude de clichés pour mieux jouer avec. Toute la panoplie du genre y passe, pas de retenue dans l’outrance et la violence de l’action, ça secoue drôlement. Les personnages sont une pleine galerie de stéréotypes, mais c’est ça qui donne encore plus envie de tourner les pages !

On est en mode ambiance Burning Man, pin up des années 50 et grosses mécaniques. C’est plein de testostérone. Néanmoins, les filles ne sont pas des laissées pour compte. Ça a un côté vintage, mais c’est résolument moderne.

Et si l’on se prend si bien au jeu de cette course qui décoiffe, c’est que le graphisme est d’une efficacité redoutable, tout en dynamisme, avec une touche années 50s, et un rythme effréné. On a l’impression de manger la poussière, et de se prendre les décibels de ces grosses cylindrées plein les oreilles.

A lire pied au plancher.

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