Le Mal des ardents, une maladie venue du fond du Moyen-Âge, s’est abattu sur le petit bourg de Saint-Antoine, tuant sans distinction. La peur laisse peu à place à l’angoisse, aux superstitions et à l’opportunisme de ceux qui veulent profiter de la crédulité de la population. Seul Sorona, un maçon venu restaurer l’église, semble garder la tête froide et chercher les vraies raisons du drame dont se joue le dernier acte.
Le dernier tome de la trilogie Le mal apporte les réponses que l’on attendait en confrontant les personnages à leur destin. Un scénario oppressant d’où se dégage une tension constante, appuyé par une mise en image réaliste alliant sécheresse du trait et gamme de couleurs sobre mais variée.