Sur la ligne noire.

LANSDALE Joe R.

Le narrateur, Stanley Mitchell, a treize ans lorsqu’il arrive dans une petite ville du Texas en 1958 avec sa famille. Son père vient d’acheter le “drive-in” situé à l’entrée de la ville ; en jouant avec son chien aux alentours, le jeune garçon découvre les restes d’une maison brûlée et une caissette contenant des lettres d’amour. Aidé de sa soeur aînée, d’un nouveau copain et d’un vieux Noir, il enquête sur l’origine de ces lettres et est entraîné dans une série d’aventures plus ou moins angoissantes durant ses vacances d’été.  L’intérêt du roman réside plus dans la description d’une famille américaine arrivant dans une petite ville que dans le suspense proprement dit. La naïveté du jeune garçon, les principes d’éducation de son père, la ségrégation raciale entre Noirs et Blancs, toute l’atmosphère de l’Amérique profonde de cette période sont bien rendus. À conseiller aux amateurs de romans américains que l’étiquette “thriller” aurait tendance à effrayer.