Katerine est nĂ©e en Allemagne de lâEst l’annĂ©e de la chute du mur de Berlin. Elle affectionne les randonnĂ©es dans les Alpes tyroliennes autant pour mesurer sa forme physique que pour s’imprĂ©gner des beautĂ©s de la nature et, solitaire, sâadonne Ă ce sport dĂšs que son mĂ©tier de secrĂ©taire d’audience au tribunal le lui permet. En chemin, elle rencontre Louis, un expert forestier français. Ils prennent goĂ»t aux promenades et aux conversations communes… L’auteur (L’adieu aux rois : Paris, janvier 1794, NB octobre 2013) dĂ©laisse le domaine du roman historique pour un roman dâamour adossĂ© Ă un plaidoyer pour une planĂšte propre, un retour au sens du bien public, une lutte contre la domination de la finance corruptrice et lâindustrialisation de lâagriculture. La sympathique bluette montagnarde est trempĂ©e dans une encre tranquille, banale, parfois scolaire. LâĂ©criture devient pĂ©dagogue pour rapporter les promenades au parcours dĂ©taillĂ©, les dialogues Ă©maillĂ©s de connaissances forestiĂšres et environnementales. ValĂšre Staraselski trouve des accents vibrants pour louer la puretĂ© prĂ©servĂ©e de la montagne autrichienne. Il garde ce timbre lors de la tempĂ©tueuse profession de foi du hĂ©ros. Des accents militants, chaotiques, parfois paradoxaux, qui pourraient bien ĂȘtre le vrac dâune confession de lâauteurâŠ
Sur les toits d’Innsbruck
STARASELSKI ValĂšre