Sylvia Lespiègle, Gare au loup ; 2

Sylvia arrive chez son grand-père pour les vacances et fait la connaissance de Violette, avec laquelle elle s’entend tout de suite très bien. Elles découvrent une vieille tente sous laquelle elles vont s’installer pour passer la nuit. « Quand on est jeune, on peut veiller toute la nuit jusqu’entre chien et loup » dit le grand père. Le loup ? Toutes deux décident de ne pas dormir pour le voir. On fait plein de provisions et la nuit tombe. Une lueur dans les bois : est-ce le loup ? Non simplement un jeune coureur perdu. À l’aube, Violette entend un bruit de pas : serait-ce le loup ?L’album, au format vertical très allongé, propose des illustrations amusantes aux teintes variées et nuancées, sombres lorsqu’il fait nuit (ce qui rend du reste la lecture du texte difficile). Les personnages sont dessinés avec humour, et la page du cahier de Violette concernant prédateur est bien rendue. L’excitation mêlée de peur des deux amies à l’idée d’apercevoir ce LOUP, qui n’est d’ailleurs sans doute que le chat, sonne juste. Le lecteur n’en verra que la queue !