Marjorie, encore enfant, a une grande soeur dĂ©jĂ jeune fille, Miriam, qui un jour disparaĂźt. La dĂ©solation sâabat sur la famille et les parents dĂ©cident dâĂ©loigner quelque temps la cadette en la confiant Ă sa tante pendant quâils se consacrent entiĂšrement Ă leurs recherches. Ilse essaie dâapprivoiser sa niĂšce qui reste murĂ©e dans son silence, presque indiffĂ©rente. Mais derriĂšre cette façade Ă©nigmatique, les pensĂ©es de Marjorie sâenchevĂȘtrent dans une vĂ©ritable tempĂȘte dâinterrogations, de contradictions, de jalousie et dâamour. Les parents, fĂ©briles et inconsolĂ©s, apparaissent peu. La tante, dans ses tentatives pour apaiser la petite, trouve plutĂŽt un rĂ©confort Ă ses douleurs personnelles.
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Il ne se passe rien : on est de lâautre cĂŽtĂ© du miroir car lâauteur entend explorer les mĂ©andres de lâesprit et de lâĂąme de la petite fille. Mais le lecteur, perdu, morcelĂ©, en miettes, manque de repĂšres. LâextrĂȘme sophistication du miroitement psychologique finit par nuire un peu Ă lâĂ©motion. Peut-on dĂ©cider ainsi de ce quâil y a dans le coeur dâun enfant ? Et suffit-il dâun chat pour reconstruire une vie ?