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Adriana hĂ©site. Un homme l’a remarquĂ©e au concert et voudrait la revoir. Pour le rencontrer : un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. PoussĂ©e par sa logeuse, Adriana se retrouve dans le chĂąteau-forteresse de son Ă©nigmatique admirateur, un collectionneur d’art. RebaptisĂ©e Morgane, objet de pure dĂ©votion d’abord, elle se retrouve bientĂŽt sĂ©questrĂ©e…
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CommencĂ©e comme un conte de Grimm, Ă multiples fonds, l’histoire d’Adriana et de ses avatars vire au roman gothique, puis au rĂ©cit fantastique. Le temps n’existe pas vraiment ni les ĂȘtres ; tout est interchangeable. Ă une rĂ©alitĂ© improbable rĂ©pond une suite de possibles, comme ces images en miroir, indĂ©finiment recomposables. Dans un style classique (Cf. Les Seigneurs de la mort, N.B. juil. 2006), l’auteur s’essaie Ă des variations sibyllines sur le rĂȘve et son pouvoir fĂ©condateur. AprĂšs un dĂ©but prometteur, le rĂ©cit s’essouffle et les hĂ©ros, de plus en plus Ă©vanescents, disparaissent.