Tant qu’il y a de la vie

DORRESTEIN Renate

L’atmosphère était chaleureuse pendant les vacances à la ferme de Gwen et de Timo l’apiculteur. Cuisine, vaisselle, pique-nique, baignade occupaient joyeusement trois couples d’amis et leurs jeunes enfants. Cette année, l’équilibre du petit clan est remis en cause : Veronica est morte et Beatrijs, divorcée, amène son nouvel amant. Bizarre, médium, il est flanqué de sa fille, Yaja, adolescente difficile. La bande d’enfants, sous l’influence morbide de Yaja, invente des jeux dangereux jusqu’au jour où le bébé de Gwen disparaît.

 

Après Le champ de fraises (NB décembre 2006), Renate Dorrestein livre un roman plein de rebondissements, autour de personnages inquiétants, dans une intrigue angoissante jusqu’au bout du récit. Le thème préféré de l’auteure, celui de l’enfance avec son innocence, son imagination et sa perversité, est ici traité avec beaucoup de finesse psychologique. Malgré l’empathie que l’on éprouve à l’égard des personnages, certaines invraisemblances peuvent rendre perplexe. Il faut se laisser porter par les touches de magie, de fantastique et de mystérieuse télépathie parfois déconcertantes de cette histoire.