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Il y a longtemps, très longtemps, vivaient au village Petit Homme et sa maman. Petit Homme s’ennuie, il voudrait être heureux et ne trouve pas le bonheur. Sa mère l’encourage à voir autour de lui, à trouver dans chacun la beauté du monde, mais il n’y parvient pas. Petit Homme, alors, quitte son village pour faire le tour du monde. Après mille ans passés à voyager, il rentre chez lui, sale, puant, mais en reconnaissant les pas de sa mère, son coeur se met à battre très fort : Tap, tap, tap, il a trouvé !
« Heureux qui comme Ulysse… » ou un conte de sagesse sur l’amour maternel et filial, la douceur de retrouver ses racines. Sur un papier épais, la minutie du décor – guirlandes florales et fines raies, mosaïques colorées – , l’utilisation de teintes jaunes en harmonie avec l’ocre des fonds, soulignent l’origine iranienne de l’auteur et peut-être du conte en y apportant une modernité très «graphique».