Tarzan, un connemara blanc, vit heureux et libre dans la famille de Noé. Lorsque le petit garçon en larmes lui apprend son départ pour la Nouvelle-Calédonie pour un an, c’est le drame ! Tarzan devra l’attendre en pension au Club des Edelweiss. Immédiatement, le poney déteste tout et tout le monde : le box, la clôture blanche, les surnoms amicaux, les lèche-bottes, le toilettage, les enfants etc. Dès son arrivée, il n’a qu’une idée en tête : retrouver sa liberté. L’opportunité se présente: une randonnée de 4 jours avec un groupe d’enfants et une cavalière maladroite qui se cramponne à sa crinière.
Narrateur et héros, Tarzan raconte son quotidien et les pensées qui se bousculent dans sa tête, tout en posant un regard caustique sur son entourage. Se sentant abandonné, il réagit naïvement en faisant la tête et en se réfugiant dans la méchanceté. La confrontation avec sa cavalière, une « boulette » qui souhaite échapper au stage imposé par sa grand-mère, est source de péripéties et d’entourloupes amusantes. L’auteur établit avec finesse un parallèle entre les comportements des personnages… si semblables et si grincheux. À la fin du récit, elle propose au lecteur quatre happy-ends et un chapitre bonus avec la solution. Le ton humoristique et le rythme dynamique de courts chapitres en font une lecture amorce accessible dès 7 ans. (F.C. et A.-S.D.)