Regan et Jack Reilly – elle détective et lui policier – veulent passer un week-end tranquille au Cape Cod pour fêter en amoureux leurs noces de coton. Mais rapidement les choses se gâtent : la tempête, qui se déchaîne, endommage la maison de leurs voisines et ces deux femmes indiscrètes et bavardes s’installent sans complexe chez eux. Skip, l’homme à tout faire du quartier, surgit, affolé : il a vu Adèle Hopkins, une autre voisine, gisant, la tête ensanglantée, au bas de l’escalier qui conduit à son canot. Lorsque Skip, Regan et Jack arrivent au bord de la mer en furie, le corps a disparu. Mais est-elle réellement morte ?
Le récit des deux jours de tempête est fait du point de vue des principaux protagonistes, héros récurrents de Carol Higgins Clark (Au voleur, NB mai 2010), entourés d’une multitude de personnages. Jack et Regan mènent l’enquête, mais le rythme est ralenti par des intrigues secondaires. Cependant – outre une psychologie simpliste – le principal défaut de ce polar gentillet à l’écriture banale, c’est que, dès le début, le lecteur connaît la vérité. Il se demande simplement comment elle éclatera – et là encore ce sera sans surprise.