Sous le prétexte d’une dette du Mexique, Napoléon III, soutenu par la Belgique et l’Angleterre, décide une action punitive et conquérante contre ce pays gouverné par Juarez. Il y installe le frère de l’empereur d’Autriche, Maximilien, qui, en 1864, débarque à Vera Cruz, avec son épouse Charlotte, fille du roi des Belges. Leur enthousiasme ne dure qu’un temps. Rivalités internes, départ des corps expéditionnaires et violents combats contre les rebelles s’enchaînent. Maximilien, fait prisonnier, est fusillé en 1867 ; Charlotte, partie plaider leur cause en Europe, perd la raison…
Après La confession impériale (NB septembre 2010) consacrée à Charlemagne, Michel Peyramaure signe un récit très documenté collant à la réalité historique de la tragique destinée de ses personnages. Le lecteur découvre leurs comportements idéalistes, immatures ou maladifs. Mais le récit, romanesque et factuel, manque de souffle et apporte un éclairage sommaire sur le comportement déshonorant de Napoléon III et sur la responsabilité des grandes puissances d’alors.