Temps mort (Sillage ; 19)

Juliette, Nävis, Bobo et Poukram sont abattus alors qu’ils tentent de sauver la vie de deux Jeeosigans. Une fois leur mission accomplie, les assaillants se dispersent. Les Jeeosigans constatent les conséquences de cette attaque mais ont la faculté de figer le temps. Cela permet à nos valeureux héros de revenir à la vie et de tenter d’empêcher la destruction définitive de ces êtres capables de sauver l’univers.  Commençant et s’achevant par la même scène de destruction, le récit se déroule pour partie pendant cette période où le temps est arrêté. Il explore également les événements antérieurs explicatifs, tandis que certains personnages vivent des sauts temporels et des translocations. C’est complexe. Pour autant, avec un peu de concentration, il est possible de suivre et comprendre une partie de l’aventure, en s’aidant des codes graphiques présents dans certaines images. Les dessins sont d’un grand classicisme, soignés, précis, bien réalisés. Cet ouvrage de science-fiction reste dans la ligne des dix-huit tomes précédents. (E.B. et P.P.)