Paul poursuit (NB décembre 2009) la recherche de son père… occasion rêvée pour faire découvrir cette planète étrange. Les fonds sous-marins d’abord où se déploient d’immenses laminaires, le port ensuite donnant refuge à une population diverse telles ces filles rapides à vous dépouiller. Bagarre dans les bas-fonds, récupération du matériel volé, puis départ avec Floyd vers le continent. Le papa y serait. Voyage en hydravion, attaque de pirates, arrivée dans une ferme. Mais non, le papa est mort. Oh ! Il faut bien vivre, il aide un aubergiste à réaliser un spectacle holographique représentant une accorte fille dansant au milieu de la salle. Gros succès. Mais, n’est ce pas son père au volant d’une voiture dans la rue?
Plus qu’à l’aventure et à la quête de Paul, l’attention s’attache à l’imagination fertile de l’auteur sachant créer faune et flore qui étonnent : algues géantes épuisées par la surconsommation de leurs fruits, animaux marins, bétail domestique semi-aquatique du nom de porquereaux, et enfin énorme cube volant et éphémère. Icar sait leur donner vie d’une plume réaliste et énergique mise en relief par des couleurs contrastées.