Dans les vignobles de Gaillac, près d’Albi, on découvre le corps d’un homme confit dans l’alcool et affublé du costume des chevaliers de La Dive Bouteille. Trois ans plus tard, Enzo Macleod, ex-médecin légiste en Écosse, professeur de biologie à l’Université de Toulouse, reprend l’enquête à la demande de la fille du défunt : il s’agit de Gil Petty, oenologue, critique redouté des vignerons du cru, à l’instar de Robert Parker en Bordelais. Plutôt mal accueilli, Macleod n’en poursuit pas moins les recherches, plus dangereuses qu’il n’y paraît. Bien loin du cyberespace et des avatars de son précédent roman (Scène de crime virtuelle, NB octobre 2013), Peter May reprend pied dans le terroir français. Son enquêteur, déjà connu de ses lecteurs, est un peu gêné par deux femmes qui se disputent ses faveurs, et son assistante est difficile à gérer. Heureusement, les compétences du petit ami de sa fille, ex-sommelier, se révèlent très utiles pour déchiffrer les écrits de Petty. Amour, humour et fausses pistes, secrets de vinification et notes d’expert sibyllines se mêlent harmonieusement dans cette bonne cuvée.
Terreur dans les vignes
MAY Peter