Le « Black Sunday », c’est le 26 décembre 2004.La narratrice, logée dans un hôtel du golfe du Bengale, se trouve sur la terrasse lorsqu’elle voit arriver la vague dévastatrice, le « Mur d’eau », le tsunami. Elle dit regarder la mort en face et n’avoir que le regret d’être séparée de son compagnon. Elle évoque la fin du monde, telle qu’elle l’a vue décrite dans les textes anciens ; c’est aussi ce que les rescapés ont ressenti. Rescapée, certes, mais elle ne peut oublier ce cauchemar. La pensée de milliers de morts, des deuils, de cette dévastation effroyable, inimaginable, la poursuit. Le lecteur, déjà saturé d’images et de commentaires médiatiques, sera-t-il sensible à cette mélopée funeste et répétitive dont le style semble inspiré de Marguerite Duras ?
The Black Sunday : 26 décembre 2004.
MERVILLE Jacqueline