Théo, son père et Elisa embarquent à bord d’un baleignoirier, dont le capitaine est un vieil ami du père. Direction les mers du sud, où a été aperçue la mythique grande baignoire blanche, la terreur des mers, le rêve de tout chasseur de baignoire. Mais la première confrontation avec le monstre tourne à son avantage. Le capitaine, dépité d’avoir manqué son lancer de harpon, s’enfonce dans la déprime. Comment retrouver la piste de la baignoire ? La mère de Théo, psychologue, est appelée à la rescousse. Le thème central de ce deuxième tome consacré aux chasseurs de baignoire, métier très scientifique mais méconnu (Théo, chasseur de baignoire en Laponie, NB novembre 2016) est inspiré de Moby Dick ; protection de la nature au XXIe siècle oblige, les chasseurs laisseront à la baignoire blanche sa liberté d’espèce sauvage. Le parallèle baignoire/animal fonctionne bien. Pour égayer la longue quête maritime, il y a des balades en sous-marin, de la morue à tous les repas, un mystère à éclaircir et des personnages secondaires savoureux : une momie globe-trotteuse et un capitaine dont la température corporelle varie selon son humeur. Loufoque et sympathique. (M.D. et A.E.)
Théo et Elisa à la poursuite de la grande baignoire blanche ; 2
PRÉVOT Pascal