Thya, jeune patricienne, fille d’un général romain, a suivi celui-ci dans sa retraite en Aquitaine. Elle mène une vie discrète, à l’écart des mondanités. Elle porte en elle le pouvoir des Oracles, mal vu en ce siècle où l’empire a adopté la religion chrétienne. Pour sauver son père, gravement blessé dans une embuscade organisée par son frère, la jeune fille obéit à une vision où elle se voit gagner la frontière du Nord, où les Vandales n’ont pas relâché leur pression.
Pour la traversée d’une Gaule où abondent les dangers, Thya est aidée d’un ancien légionnaire qui a combattu auprès de son père, d’un jeune maquilleur, demi-barbare comme elle, des dieux d’un obscur peuple germanique et d’un faune qui hante encore les forêts. Thya, comme toute héroïne positive, n’a pas froid aux yeux malgré les surprises qui ne manquent pas concernant sa famille et son identité, et ses doutes sur le jeune homme qui l’accompagne. Un merveilleux antique et quelques repères historiques nourrissent une narration vivante où l’amour trouve sa place. À 10-12 ans, les filles peuvent craquer.