Time riders

À peine inventée, la Machine à voyager dans le temps s’avère une menace pour l’humanité. Elle est détruite, interdite – mais les mégalos de tout poil poursuivent des recherches en secret. Pour les traquer là où le passé diverge, des agents spatio temporels sont recrutés, arrachés à une mort certaine : Liam, steward sur le Titanic en 1912, Maddy embarquée en 2010 sur un avion qui va exploser en plein vol, Sal arrachée à un incendie à Bombay en 2026. Leur mission : découvrir qui a pris la place d’Hitler et quand, car l’Union Soviétique n’a pas été envahie et les États-Unis sont sur le point de l’être en 1956. Une saisissante uchronie décrit un monde gris et ravagé (en 2001), des peuples asservis, une guérilla nourrie par l’intervention des agents du futur, héros d’une légende qui fédère les résistants. Quant au dictateur, il n’a rien à envier à celui qu’il remplace, rêvant d’un crépuscule des dieux définitif. Les trois adolescents et leur androïde géant, de plus en plus humain, sont attachants, soudés par des aventures hors du commun. Une écriture rapide, des chapitres courts (précisant l’année) facilitent la lecture de ces bonds dans le passé récent et le futur aperçu par bribes. À suivre à d’autres époques contaminées.