10 Avril 1912. Parmi le millier de passagers qui embarquent pour le voyage inaugural, il y a Ruth, Jack et Douglas. Si Ruth et sa famille voyagent en deuxième classe, Jack le grand adolescent et le petit Douglas, tous deux fils de milliardaires, sont installés en première. En dépit de leur différence d’âge, les trois jeunes sympathisent et peuvent, grâce à l’influence du père de Jack, visiter le paquebot sous la houlette du steward Andrew Latimer. La mer est calme, le voyage se déroule à merveille jusqu’à cette nuit du 14 Avril où tout bascule.
L’auteur a fait le choix, pour alléger ce récit du naufrage du siècle, d’imaginer la rencontre de trois personnes ayant effectivement fait ce voyage et survécu à la catastrophe (pour cela il a dû prendre quelques libertés mineures -les séparations entre les classes étaient très strictes). La tragédie est bâtie en trois parties : la découverte du navire, la douceur de vivre dans le luxe ; le choc avec l’iceberg, stupéfaction et pagaille dans la nuit ; enfin la dernière partie, la plus émouvante, les chaloupes voguant dans les glaces et l’obscurité, et l’acharnement du commandant du Carpathia à arriver à temps. Cette fiction vraisemblable, très bien documentée, met l’accent sur le courage de beaucoup devant l’épreuve. En annexe on découvre ce que sont devenus les personnages ayant existé.