La maladie continue à sévir autant chez les Espagnols que chez les Indiens qu’elle fait mourir à petit feu, tandis qu’elle engendre de nombreuses autres victimes collatérales beaucoup plus expéditives : les enfants volés dont la princesse indienne malade boit le sang, les marins exterminés alors qu’ils espéraient rentrer chez eux, et tous les combattants des deux camps s’étripant consciencieusement afin de récupérer (sous forme de vaccin) les anciens malades en voie de guérison… Après moult violences, la paix reviendra, jusqu’à ce que….
Fin de la première trilogie d’une aventure où, pour la première fois, un nouvel acteur entre dans la danse, une épidémie contagieuse pour tous. Bien que multipliant anachronismes et autres invraisemblances, le scénario s’enchaîne sans difficulté : la patte de Morvan se reconnaît. Les illustrations soutiennent le récit dans un style original, dynamique et réaliste. Quel dommage que tant de violence souvent gratuite vienne perturber les péripéties.