Tokyo underground (Otaku Blue ; 1)

Deux flics mal dans leur peau poursuivent un tueur en série qui mutile gravement ses victimes. Pendant ce temps, Asami, jeune Japonaise étudiante en sociologie, prépare une thèse sur les « otaku » (ces geeks qui se replient sur eux-mêmes pour vivre une passion exclusive). Si, pour payer ses études, elle passe ses soirées dans un bar pour messieurs seuls déguisée en soubrette… elle est prête à tout pour approcher l’otaku idéal. Aussi ses relations avec son copain sont-elles difficiles.

C’est le premier épisode d’un diptyque qui entraîne dans les bas-fonds du pays du soleil levant, à la découverte de ses pratiques culturelles, ses codes sociaux et ses contradictions. Après avoir campé les personnages, le scénario de Marazano, noir et obsédant, resserre l’intrigue inexorablement. Kerfriden livre un dessin de qualité qui, par des cadrages serrés, renforce le suspense. Pour le dénouement… À suivre !