Cette sixième chronique raconte avec délectation la période 2011/2012 qui vit la défaite du « sémillant monarque » et le couronnement de Francois IV. (Pourquoi IV ? Parce que l’élu de 1981, c’était François III !). Si le champion d’une opposition viscérale à Nicolas exécute toujours sans nuance ses têtes de Turc, on perçoit moins d’acidité et de cruauté vis-à-vis des nouveaux arrivants, qui ont droit à une mansuétude amusée concernant leurs écarts de conduite, de langage, ou de tweets… Le récit s’arrête prudemment à la rentrée 2012. Les amateurs retrouveront le style, les partis pris, les jugements sans appel sur des événements déjà longuement révélés et commentés par les « gazettes ». Patrick Rambaud explique modestement en préface que c’est sous la pression du public qu’il a prolongé cinq ans le témoignage purificateur de ces chroniques, avouant en même temps une certaine lassitude. On peut donc espérer – les temps ayant changés, et ses motivations sans doute aussi – qu’il consacrera à nouveau son talent aux oeuvres romanesques qui firent son succès.
Tombeau de Nicolas Ier et avènement de François IV
RAMBAUD Patrick