Les machines s’efforcent d’exterminer ce qui reste des humains dont le comportement anti-écologique menace la survie de la planète. Deux femmes, Efelie, Zaô, et le guerrier Eji, aidés des colossaux Yunze le chien, Amrath la tigresse, et Orgobane la raie volante, s’efforcent de protéger la petite Nay, porteuse d’espoir, car sa mère avait mis au point – avant de décéder – un prototype énergétique capable d’assurer l’autonomie énergétique de l’humanité. Ils s’introduisent dans une des cités machines pour y désamorcer la matrice qui téléguide la sphère volante qui les chassaient. Le Dieu-serpent Tône-Thet réanime des morts pour attaquer le petit groupe de survivants et éviter la réincarnation de la mère de Nay dans la fillette…
Compliqué, non ? Plusieurs lectures peuvent être nécessaires pour entrer dans ce récit peu ordinaire, aux êtres hybrides, aux noms bizarres, aux dialogues emplis de mots abscons. Le graphisme, où la couleur très dense et nuancée dissimule souvent le trait, où les physionomies ont l’angulosité des héros de mangas, rappelle les dessins animés japonais de haut de gamme et n’est pas sans attrait. Une série d’heroic-fantasy mâtinée de science-fiction et d’animisme, visuellement attrayante, scénaristiquement confuse, qui ne se clôt pas avec ce tome.