Dans les volumes précédents, Myriam, qui rêvait de devenir policière, a dû se sacrifier, devant les supplications de ses parents, pour sauver son frère Jonathan, et a fait de la prison à sa place. Grâce à Jacinto, son amoureux, elle a pu changer de nom et, appelée maintenant Oshii, est devenue une vedette. Elle retrouve sa famille, qui se livre à une surenchère d’effusions comiques, mais surtout tente de délivrer la fille du maire musulman. Celle-ci a été enlevée par un groupe catholique intégriste, Reconquista, et va être torturée en direct, ce qui comble d’aise Gullick, le machiavélique directeur d’une chaîne de télévision qui, grâce à une nouvelle technologie, espère faire exploser l’audimat.
Cette intéressante série bien servie par un graphisme élaboré, tour à tour remarquable par ses aspects esthétiques et comiques, rappelle utilement le danger des manipulations médiatiques.