L’album présente, pour quatorze zones géographiques ou peuples, éteints ou actuels, les animaux importants de leurs mythologies. À chaque fois, un court texte donne les (très) grandes lignes du pays (ou de la civilisation) et de sa culture, suivi de la liste des principaux animaux de ses légendes, chacun étant agrémenté d’une courte description de son rôle. L’illustration, qui occupe la majeure partie de la double page, les représentent avec parfois quelques éléments de décors. Une double page finale donne des renseignements supplémentaires sur les civilisations.
Dommage qu’il n’y ait pas une carte qui situe tous les peuples cités ! Dommage aussi que les informations soient aussi brèves, elles risquent d’être bien vite oubliées, d’autant plus que l’image n’aide pas, la plupart du temps, à se faire une idée claire des animaux (dont l’énumération peut lasser). L’illustratrice a choisi un style naïvo-ethnique, des formes arrondies cernées de gros traits noirs, aux couleurs vives en nombre restreint, et une mise en page où les animaux sont souvent tassés. Le résultat n’est ni esthétique, ni lisible. De plus, même s’il y a quelques variantes, l’uniformité des dessins d’une page sur l’autre étouffe les spécificités de chaque pays. (M.D.)