Deznee vit un conflit permanent avec son père toujours absent, avocat de la mystérieuse société Denazen. Elle croise un soir dans les bois un étrange garçon qui semble tombé d’une autre planète : ses questions saugrenues, le pouvoir qu’il a de réduire tout ce qu’il touche en cendres, enfin sa peur que le père de Deznee ne le « récupère ». Dans ce monde où il y a deux sortes de gens – les normaux et les Six, dotés de dons parapsychiques extraordinaires dûs à une anomalie du chromosome 6 – Denazen est en réalité une société qui séquestre les Six pour les utiliser comme des armes, les tuant quand ils n’en ont plus besoin. Or Dez cache depuis toujours un don particulier…
Le sort de la mère de Deznee représente l’un des rares éléments de suspense, mal entretenu, qui aurait pu retenir l’attention dans ce roman sans grande finesse psychologique. Les deux adolescents courent d’un point à un autre sans vraiment réfléchir, et tombent à chaque coin de rue sur des hommes en noir qui les y attendent. Les descriptions de combats s’accumulent, sans cohérence ni progression : chacun a le pouvoir de tuer l’autre, mais n’y parvient jamais ! L’écriture est alourdie par des digressions qui chargent le récit inutilement.