En rupture de ban familial, Antoine vit des vacances heureuses en compagnie d’une bande de copains à Matha, sur une plage de l’île d’Oléron (tome 1, NB juillet 2010). Amoureux de Christelle, il aimerait bien approfondir sa relation. Les jeux de plage et de séduction se poursuivent, agrémentés de quelques conflits avec les « matafs », les marins du cru guère tendres envers les jeunes vacanciers. Mais bientôt les vacances s’achèvent et Antoine, de retour chez ses parents, étendu sous l’ombre lumineuse des pins maritimes, garde son amie dans son coeur.
Un récit alangui présente un petit monde désoeuvré s’occupant comme il peut entre bagarres sans conséquences, gratouillis de guitare vite oubliée, bains de minuit et tendres nuits sous la tente. Souvenirs nostalgiques autobiographiques des années soixante où les filles sont belles et les adolescents rêveurs. Les garçons ont les traits durs, des silhouettes d’adultes et sont affublés de nez gigantesques. Maladresse feinte ?