AprĂšs nous avoir bien amusĂ©s avec son polar, La commissaire nâa point lâesprit club (NB juin 2011), Georges Flipo revient aux histoires courtes et ramassĂ©es, un genre oĂč il excelle. Si lâon rit, ce sera le plus souvent jaune. Sous un titre aussi explicite quâironique, ces nouvelles, touchantes ou cyniques, voire cruelles, montrent la difficultĂ© Ă sâaffranchir des prĂ©jugĂ©s et des diffĂ©rences de milieu, pointent aussi les ratĂ©s de lâascenseur social. Parmi elles : lâannĂ©e de leur bac, il avait un peu fricotĂ© avec elle au lieu de lui donner des petits cours ; il la revoit par hasard des annĂ©es plus tard, elle est serveuse, lui Ă©diteur⊠Un petit PDG et un comptable au chĂŽmage, qui partagent une chambre dâhĂŽpital et les dĂ©sagrĂ©ments suivant une opĂ©ration, se dĂ©couvrent une mĂȘme passion pour le vĂ©lo qui fera l’objet d’une compĂ©tition⊠Et toutes ont des chutes vertigineuses. Une rĂ©ussite de plus !
Tous ensemble, mais sans plus
FLIPO Georges