Tous les Mayas sont bons

WESTLAKE Donald E.

En AmĂ©rique centrale, le « minuscule » BĂ©lize est un monde Ă  part. Kirby, AmĂ©ricain, qui vit surtout du trafic de marijuana, a achetĂ© un terrain complĂštement infertile que lui a vendu un autochtone trĂšs malin. Cependant il a trouvĂ© le moyen de le rentabiliser : reconstituer partiellement un faux temple maya et vendre comme trĂ©sors archĂ©ologiques les statuettes fabriquĂ©es par ses amis villageois. Mais l’arrivĂ©e simultanĂ©e de plusieurs clients dĂ©sorganise son business, avec le concours involontaire d’une archĂ©ologue sexy, excessivement honnĂȘte et dĂ©terminĂ©e.  

Ce roman, Ă©crit en 1985 et jamais encore traduit en français, cĂ©lĂšbre le dixiĂšme anniversaire de la mort de Donald Westlake (MĂ©moire morte, NB avril 2012). Ses innombrables lecteurs savent qu’il est – dans ses ouvrages – adepte des enregistrements clandestins destinĂ©s au chantage, moyen pratique de rĂ©gler les problĂšmes. QuantitĂ© de coĂŻncidences extravagantes provoquent d’hilarantes pĂ©ripĂ©ties qui permettent de frĂŽler aussi bien le roman Ă  l’eau de rose que le thriller. Les personnages, trĂšs disparates, ne cessent d’accumuler les quiproquos, dans des dĂ©cors splendides ou sinistres, et l’humour est roi. Le rĂŽle des États-Unis est, lui, dĂ©peint de façon plus rĂ©aliste ! AmusĂ©, on retient son souffle, on se rĂ©gale
  (E.B. et M.-C.A.)