Sandra, avocate parisienne en vue de quarante-deux ans, est heurtée par un autobus, emmenée à l’hôpital et plongée dans un profond coma. Son mari la trompe et elle en a été très perturbée. À son réveil, elle prétend ne se souvenir de rien et joue la comédie à sa famille qui tente de l’aider à retrouver ses souvenirs. Petit à petit, elle se prend au jeu de l’amnésie et décide de changer de prénom et de personnalité. Elle devient une femme neuve, libérée de tous les carcans qui l’étouffaient, et réussit à réaliser tous ses rêves. Philippe Amar prétend se glisser, dans ce premier roman, dans la peau d’une femme moderne. Il lui prête les pensées, états d’âme et fantasmes à la mode dans certains magazines féminins et dans la téléréalité : amour pour les hommes beaux, généreux, tendres ; obsession d’avoir un look botoxé, pulpeux, sexy, et une libido effrénée… Tous les poncifs sont réunis : les hommes sont dragueurs et infidèles, et les femmes sont écervelées et vaniteuses. Ce roman simpliste et irréaliste, à la psychologie navrante (l’héroïne est insupportable), est écrit dans une langue plate et sans recherche.
Tous les rêves de ma vie
AMAR Philippe