Tout ce qu’elle croit

Elle, sans nom, porte sa « croix », celle d’une famille dans laquelle elle ne se sent pas bien. Un père envahissant et dominateur qui la terrorise, la manipule, la tripote, mais qu’elle admire… jusqu’au jour où elle secouera cette mainmise et coupera tous les ponts. Petite fille et adolescente, elle occupe plusieurs appartements successifs.

Dans ce premier roman, Anne Lauricella, auteure de livres pour les jeunes, écrit sur l’enfance, la sienne ?… puisqu’on ne connaît l’héroïne que par un « Je ». Le livre est divisé en trois chapitres : « Croix », période très torturée de la vie de la jeune femme qui trouvera sa rédemption dans les écrits de Charles Juliet et dans l’écriture ; « Inventaire », où elle décrit minutieusement chaque pièce et objets des appartements familiaux ; enfin « l’armoire » où est évoquée, dans une langue tendre, une petite enfance merveilleuse faite d’amour entre un père attentif, une mère belle et protectrice et un grand frère complice. Si la dernière partie évoque des années idylliques, on est cependant mal à l’aise dans cette lecture, ces énumérations lassantes et peu intéressantes, sans comprendre où l’auteure veut en venir. (A.M. et A.-M.D.)