Erika vit avec ses deux filles, Annie, enfant adoptive, et Kristen. Quand celle-ci meurt dans un accident de train, mère et soeur culpabilisent sur cette mort et s’éloignent. Erika reçoit, par mails anonymes, des adages familiaux tirés d’un cahier remis à ses filles. Annie, persuadée que sa soeur se cache, part pour Paris à sa recherche. Le pardon est-il possible? Peut-on continuer à vivre après une telle disparition ?
Dans ce troisième ouvrage, l’auteure (Un doux pardon, NB octobre 2015) aborde les thèmes du pardon, de la famille, de l’oubli du passé et de la projection dans l’avenir. La mère choisit de partir sur l’île de son enfance pour faire le point sur les événements de son histoire et renouer des liens avec son père. La jeune héroïne fait l’expérience de la séparation d’avec sa famille et l’impossibilité de communiquer avec elle. Un roman très actuel où Internet tient une place prépondérante pour les deux femmes, désireuses de se refaire une nouvelle vie après cette douloureuse épreuve. Malgré des longueurs, ce récit reste poignant, certes, en dépit d’un dénouement bizarrement optimiste et d’une note d’espoir.