Tout le fer de la tour Eiffel.

Bibliothécaire et philosophe allemand, Auerbach collectionne des reliques ou fétiches littéraires : un pétale des Fleurs du mal, une voyelle de Rimbaud… Le voici en concurrence avec Walter Benjamin qui hante Paris, ses bouquinistes, galeries, cafés. Autour d’eux gravitent Kafka, Céline, les éditeurs Denoël et Gallimard, Jules Verne, Tristan Tzara et bien d’autres. Ces références littéraires et artistiques de la fin des années trente se télescopent à tous les tournants de ce livre. Labyrinthe inclassable, festival qui défie la vraisemblance au profit de la nostalgie et du rêve, celui d’un monde en ébullition créatrice avant la guerre et son désastre.  Que ceux qui aiment vagabonder dans Paris et la culture suivent Michele Mari, romancier italien, c’est un guide farfelu, élégant et érudit qui fait perdre les pédales en beauté !