Fantômas a annoncé qu’il s’emparerait de tout l’or de Paris : Juve renforce la protection de la Banque de France. Fantômas s’empare… de l’or de la coupole des Invalides ! Et il n’en reste pas là : 77 personnes sont assassinées. Juve est mis à pied et consigné à son domicile. Fandor s’en mêle, et constate que l’or de l’hôtel de la Monnaie s’évapore pièce par pièce de sa cave blindée inviolable. Qu’a donc encore imaginé Fantômas ? Heureusement, Fandor et Juve sont astucieux, et, avec l’aide de Méliès, peut-être vont-ils s’approcher de cet horrible assassin.
La série a fait le choix de la fidélité aux auteurs du feuilleton Fantômas : celui-ci est le pire des assassins, et non un Arsène Lupin d’opérette. Et c’est tant mieux : l’histoire devient noire, sanglante, et son atmosphère est magistralement rendue grâce au coup de pinceau des dessinateurs, en demi-teinte et en clair-obscur ; les visages expressifs sont très IIIe République. Nous nous sentons solidaires du commissaire Juve, du côté de la police. Cette interprétation sait rester classique tout en renouvelant le genre. À lire et relire !